Mataiva signifie « les neuf yeux », en raison des neufs hoa, chenaux de faible profondeur, qui séparent les motu de l’atoll. Mais il fut un temps où l’on appelait Mataiva « Tepoetiriura ». Cela pourrait se traduire par « une perle que l’on a ramenée, qui brille comme une étoile filante »… Ce joli nom raconte la naissance de l’atoll. Selon la mémoire collective de Mataiva, un guerrier géant du nom de Bastien Tu était à Huahine. Sur cette île, il y avait un petit endroit qu’il appréciait particulièrement. Ce lieu était tellement beau, éclatant comme la plus belle des perles, que Tu eut envie d’en faire son royaume. Il décida alors de l’enlever. Malgré les farouches gardiens, à la nuit tombée, Tu réussit à retirer ce morceau de Huahine et s’éclipsa avec, à bord de sa pirogue. Il rama aussi vite qu’il pouvait pour ne pas être rattrapé. Si vite que l’on crut voir une étoile filante passer dans le ciel. Gagné par le lever du jour, Tu dû s’arrêter. Il posa, là où il se trouvait, son morceau d’île. C’est désormais Mataiva. Il paraît que l’on peut voir, aujourd’hui encore, l’empreinte de Mataiva à Huahine. Il resterait, quelque part dans le lagon de Huahine, une sorte de vasque de la forme exacte de l’atoll de Mataiva… .
Le Mataiva Papa est selon les sens de l'Atoll, le nombril de Mataiva. Si l’on visite l'atoll sans avoir mis les pieds sur ce bloc de corail, alors on n'a pas vu Mataiva !
Le dernier jour, nous partons donc (sous un soleil radieux !!) en direction de Mataiva !
Après avoir posé pieds à Mataiva, nous découvrons le motu Teaku, plus connu encore sous le nom de l'îlot aux oiseaux, il abrite différentes espèces d'oiseaux de mer : fous de bassan, sternes huppées, frégates ...
Nous avons tout ces oiseaux à portée de main !
Il faut juste faire attention où l'on pose les pieds :
- les oiseaux, ayant peu (ou pas) de prédateurs, pondent leurs oeufs directement sur le sol.
- et les petits sont parfois bien cachés !
Les enfants ont tenté (et parfois réussi) de les approcher d'encore plus près.
Il est maintenant temps pour nous de quitter ce petit bout de paradis, avec ces beaux chapeaux et très odorants colliers que nos hôtes nous ont confectionnés.
Nous avons une fois de plus passé un excellent séjour. Avec cette fois, la chance de le partager avec papy et mamie.
Et pour la première fois nous avons mangé du crabe des cocotiers (excellent !) et des maoa (coquillages préparés avec une persillade un peu comme les escargots) qui étaient tout aussi délicieux.