Vous vous doutez bien qu'avec "une Chloé" dans la famille, nous étions "obligés" de visiter l'île de Pâques à cheval !
Nous laissons donc Bastien et Manon (qui sont encore un peu petits) à la pension, et partons tous les trois à la rencontre des chevaux Pascuans.
Ils ont la réputation d'être dociles et calmes : et c'est tant mieux ! Parce que Pat et moi ne sommes pas de très bons cavaliers, et en plus, nous ne sommes pas particulièrement rassurés (notre guide parle espagnol, et pas nous !!)
Le temps étant nuageux (même un peu pluvieux), nous longerons la côte.
L'île est d'origine volcanique (avec trois cônes principaux éteints).
Et, il y a donc de nombreux tunnels de lave.
Un tunnel de lave est formé par une coulée volcanique qui s'est refroidie en surface en formant une croûte solide mais dont le cœur est resté fluide, permettant à la lave de continuer à s'écouler. Lorsque la coulée cesse d'être alimentée par la lave en fusion, elle se vide et laisse une cavité en forme de galerie.
Nous visitons deux de ces tunnels qui servaient autrefois d'habitation.
Dans les deux cas, nous nous faufilons dans le tunnel par une entrée exigüe, et avançons accroupis dans le noir total.
Le premier :
Ana te pora dans lequel on trouve une plateforme en pierre (qui serait une tombe pour les uns, une table pour les autres !! Ah !! L'île de Pâques et ses mystères !)
Le second :
Ana Kakenga (la grotte aux deux fenêtres) : le tunnel se divise en deux issues qui débouchent sur la mer et offrent une magnifique vue.
Après trois heures de balade, nous rentrons par le site de Tahai (près de notre pension), que nous irons visiter un peu plus tard.