Voici un petit article, juste pour rassurer nos proches pour la prochaine fois
Sur notre petite île, il y a deux risques majeurs : les tsunamis et les cyclônes.
Voici les consignes que tout le monde connait : (comme d'habitude, cliquez sur l'image pour l'agrandir !)
Nous sommes prévenus du risque par le centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique, ou PTWC, (Pacific Tsunami Warning Center),qui est un centre de mesure et d'alerte sur les tsunamis dans l'océan Pacifique. Il est basé à Ewa Beach à Hawaii. Il est chargé d'informer la plupart des pays entourant l'océan Pacifique, ainsi que Hawaii et les intérêts américains dans le Pacifique, en Alaska et sur la côte ouest des Etats-Unis.
Ce centre d’alerte prévient systématiquement toutes les bases navales américaines du monde d'un péril tel qu'un séisme en même temps que les nations du Pacifique.
L'objectif principal est de détecter et de localiser les tremblements de terre importants dans la région du Pacifique, pour déterminer leur probabilité de provoquer des tsunamis et d'informer rapidement et efficacement les populations du Pacifique pour prévenir et limiter les effets des tsunamis. Pour cela, le centre mesure continuellement l'activité sismique et le niveau de l'océan Pacifique.
Le Centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique est un programme international qui requiert la participation de la plupart des services de séismologie, de communication et de secours de la plupart des nations qui entourent le Pacifique.
Pour la petite histoire, ce sont les tsunamis responsables de destruction massive sur la baie de Hilo (Hawaii) en 1946 qui ont décidé les États-Unis à créer le centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique en 1949. C'est le premier centre d'alerte et de mesure des tsunamis au monde.
Voilà, nous sommes donc prévenus en temps et en heure, et pour nous il suffit de rester à la maison, puisqu'elle est bien située (altitude et éloignement du littoral !) :
Si l'alerte retentit lorsque les enfants sont à l'école, ils se mettent à l'abri (aux terrains de tennis situés au dessus de chez nous) et comme tout le monde, attendent patiemment le passage de la vague.
Alors, "don't worry "
Pour ce qui est de vendredi, nous avons été prévenus une demi-heure avant l'alerte par téléphone (puisque Patrick doit rejoindre la cellule de crise.)
Nous savions donc lorsque la véritable alerte a sonné que nous attendions une "petite vague " vers 7 h 30 : pour les personnes qui vivent en bord de mer et ne connaissent pas l'ampleur de la menace, cela doit être beaucoup plus stressant.
Et effectivement, la vague était petite et n'a causé aucun dégât.
Pour ceux qui veulent en savoir plus en revivant l'alerte de l'intérieur :